Depuis quelques années j’avais envie de tenter, de tester, faire un autre métier, un autre de type de job. C’est une autre façon d’aborder son travail au quotidien. Ce n’est plus l’utilisation d’une d’un seul type de compétences mais belle et bien d’une multitude de compétences différentes : comptabilité, gestion, achat, juridique, marketing, conception–bureau d’études, qualité... Le tout, au service de son métier, qui est pour moi la savonnerie. C’est aussi une totale liberté tant sur le quoi faire que sur le comment le faire (choix et organisation).
Salariée d’un grand groupe j’y ai appris plusieurs métiers très différents avec, à chaque fois un nouveau réseau, de nouveaux outils, de nouvelles méthodes et d’autres attendus.
J’avais besoin d’un déclic. Ce fut un ligament croisé. 4 mois d’immobilisation, sans pouvoir bouger. Impossible de ne rien faire pour autant.
Des heures à imaginer ce que cela pourrait donner, c’est ce qui m’a permis de faire passer le temps. Comme si le lancement de mon entreprise était acté, réel. Et puis, au bout de quatre mois de tests et de recherches je me suis lancée.
J’avais des connaissances en savonnerie, j’ai approfondi la partie formulation, j’ai creusé les contraintes réglementaires, appréhendé la partie panel de matière, testé des fournisseurs et commencé à voir ce en quoi consistait la partie administrative d’une micro-entreprise. Et puis… je me suis faite plaisir en trouvant le nom de mon entreprise et en me positionnant vis-à-vis de mes valeurs.